Savoir gérer le stress de son équipe avant un match

Gérer le stress avant match

Compétition importante ? Match crucial ? Une rencontre décisive ? Le stress peut faire effet boule de neige, et se propager très rapidement au sein de votre équipe, si pas pris à temps.

Le stress n’est pas forcément une mauvaise chose et peut devenir dans certains cas un avantage : adrénaline, meilleure performance, euphorie… Plusieurs facteurs qui peuvent rendre les performances de votre équipe meilleures et dans une bonne dynamique !

Dans le milieu sportif, le mauvais stress est aussi appelé anxiété de performance. Boule au ventre, fatigue, perte de performance, sont typiquement les signes de ce mauvais stress. Les émotions entrent en jeu et peuvent faire apparaître le doute sur les capacités d’une personne ou du groupe entier.

Mais alors comment gérer le stress de son équipe avant un match et ainsi optimiser la synergie de l’ensemble ?

1. Reconnaître le stress

L’étape primaire en tant que coach / entraîneur est de déceler ce stress dans votre équipe pour ainsi prendre position et agir avant que cela ne prenne trop d’ampleur. Quelques signes avant-coureurs d’une montée de stress : trouble de l’attention, accumulation de petites erreurs inhabituelles, irritabilité, fatigue, ou encore plainte de maux physiques (maux de tête, de dos, etc.).

Votre rôle est de réussir à intervenir avant la dégradation de votre cohésion d’équipe.

2. Poser des mots

Une fois les signes du stress détectés, il faut pouvoir agir rapidement. Une des premières choses à faire est de poser des mots sur ce qui angoisse la personne. Le fait de simplement discuter en laissant l’opportunité aux membres de votre équipe de s’exprimer peut tantôt suffire.

Parfois, formuler ce qui nous stress à voix haute permet de démystifier la chose. Cela rend le souci plus réel, plus humain et donc un souci surmontable ! Cela peut même tourner une peur en ridicule, « Maintenant que je viens de le dire, je trouve ça vraiment bête d’avoir peur de perdre ».

Si cela ne suffit pas, plusieurs autres techniques sont possibles en prévention ou une fois le stress installé.

3. Le rituel

Avant chaque match, prévoyez un rituel qui sera répété à chaque rencontre. Cela peut être n’importe quoi, un entraînement similaire, un repas de cohésion, un cri de guerre, porter un vêtement fétiche… À vous de trouver le rituel qui correspondra à votre équipe et permettra d’apaiser les plus anxieux.

Le fait d’instaurer un rituel permet de rassurer, d’ancrer une routine dans la tête de vos joueurs qui se veut apaisante. Le stress est souvent dû à l’enjeu derrière un match, la peur de perdre, la peur de la finalité et donc l’angoisse de l’inconnu.

Ritualiser un moment angoissant apporte réconfort et donc moins de tensions. On se concentre sur son rituel et on oublie la rencontre à venir.

4. La relaxation

L’angoisse monte, le stresse commence à faire surface au sein de votre équipe ? Ni une, ni deux, séance de méditation pour tout le monde ! On se pose quelques minutes, on ferme les yeux et on pense à un endroit qui nous apaise (un lieu de vacances, une plage, entouré de notre famille…). Le but est de détailler le plus possible cet endroit comme si on y était.

La projection permet de calmer instantanément celui qui la pratique en apaisant sa respiration.

Autre exercice tout aussi efficace, la respiration en 2 temps 4 secondes. Même démarrage que pour la projection, on se pose et on ferme les yeux. On commence par inspirer par le nez un maximum d’air, on bloque pendant 4 secondes, avant d’expirer doucement par la bouche. La technique est de penser que l’on souffle sur une bougie sans vouloir l’éteindre.
On répète cet exercice 4 / 5 fois avant de ressentir les bienfaits de la relaxation.

5. Vous reprendrez bien un shot de dopamine ?

Non, rassurez-vous ce n’est ni un produit dopant, ni une drogue. (quoi que ?)

Et si on vous disait que vous pouviez tromper votre cerveau ? Un simple sourire, même s’il est faux, envoie à votre cerveau un signal que vous êtes heureux, et permet donc de réduire le cortisol (l’hormone du stress !) et produit à la place de la dopamine et de l’endorphine, hormones du bonheur, de l’énergie et de la motivation ! Que demander de plus ?

Alors parez-vous de votre plus beau sourire !

6. Et si on perd ?

Bien souvent, ce qui fait stresser une équipe avant un match, c’est la peur de la défaite. La peur de perdre, la peur de décevoir ou de ne pas atteindre les objectifs fixés. Il est vrai que c’est important tant moralement que pour votre club de gagner mais il faut aussi apprendre à relativiser. Ce n’est qu’un match, ce n’est que du sport, et s’il arrive un jour une défaite (ce qui sera très certainement le cas, ça arrive à tout le monde) la victoire suivante sera d’autant plus belle !

Il faut trouver un certain équilibre entre l’envie de gagner et ne plus craindre de perdre. Et ainsi, dire adieu à vos angoisses de performance. Peu importe le résultat ce qui compte, c’est que vous donniez le meilleur de vous-même !

 

Vous avez toutes les clés en main pour évincer le stress de votre équipe avant un match, c’est à vous de jouer maintenant.

Si vous souhaitez prolonger un peu votre pause à la buvette, pourquoi ne pas en apprendre plus sur comment faire pour fédérer votre équipe ?